12.12.10

La fête, la fête

La fête des Lumières. 4 millions de visiteurs en quelques jours. Me laisse de marbre glacé. Comme toutes les autres fêtes qui existent.

Au départ c'était le 8 décembre et point. Mais vous savez comment ça se passe. C'est un peu comme le 14 juillet, on ne sait plus trop bien si le feu d'artifice doit avoir lieu le 13 ou le 14, du coup il y en a les deux jours. Fête des lumières même combat : pourquoi pas le 7 au soir finalement, pour fêter le 8. Puis le 8 dans la foulée. Non mais attends, si le 8 tombe un samedi, ça serait quand même idiot de ne pas faire le dimanche 9 dans la foulée. Attends attends, si le 8 tombe un vendredi, autant commencer les festivités le jeudi soir et les finir le dimanche hein. Tant qu'à faire. Qu'on s'amuse un peu tant qu'on y est. Et voilà comment on transforme 1 jour en 4-5 jours. Et priez pour ceux qui n'aiment pas fêter.
Et commercialisation à outrance. Et de la foule à ne plus savoir quoi en faire, avec tous les profils possibles et imaginables. De la foule moutonnesque qui veut tout voir sans en perdre une miette. Foule à vomir, foule écoeurante. Et toujours ce besoin humain de fêter qui suinte à travers cette foule, par les pores de tous les gens réunis. Comme la semaine dernière pour le téléthon d'ailleurs.

Ce besoin très français, de fêter si souvent et le plus possible, confirme les quantités astronomiques d'anti-dépresseur consommées dans l'hexagone : les Français vont mal, très mal.